La conduite sous l’emprise d’alcool est l’une des exclusions classiques de toute assurance automobile en France, un automobiliste qui se met devant le volant et conduit son véhicule, n’ayant bu que quelques verres jugés insuffisants de le rendre ivre, est en lui-même motif d’exclusion, l’assurance automobile se délaisse de ses obligations envers l’assuré.
L’assurance automobile ne tient compte que des taux d’alcoolémie fixés par la loi, est seul qui fait foi, le degré d’ivresse est remis en cause, en cas de survenance d’accident l’assureur n’intervient guère pour couvrir les dégâts corporels ou matériels engendrés par le sinistre, même dans le cas ou le conducteur n’est pas l’auteur de l’accident et n’y est pou rien, alors que c’est au tiers que la responsabilité est attribuée à 100%. Tout compte fait, l’assurance automobile se doit d’intervenir pour couvrir les dommages causés au tiers en dédommageant les dégâts dont l’assuré est seul responsable. Dans ce cas de figure, il est à noter que la survenance d’un malus est incontournable, un coefficient de majoration plafonné par le code des assurances de 150% sera appliqué systématiquement à la prime d’assurance annuelle du souscripteur, il existe des compagnies d’assurance qui vont jusqu’au point de renoncer à tout droit et obligation contractuels entamés entre l’assureur et l’assuré, de façon à mettre à terme les dispositions du contrat, en jugeant que l’automobiliste encourt un risque élevé pour la société.
Assurance auto et alcoolémie